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Norman F. :: there's a monster in my bed

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MessageSujet: Norman F. :: there's a monster in my bed Norman F. :: there's a monster in my bed EmptyMar 19 Avr 2011 - 17:27


Norman F. :: there's a monster in my bed Jimsturgess13
FITZPATRICK, Norman.

âge : 200 ans le mois prochain ; ➝ date et lieu de naissance : 16 mai 1811 à Dublin.; ➝ profession : propriétaire d'un studio photo ; ➝ orientation sexuelle : hétérosexuelle, mais quelques écarts n'ont jamais tué personne ; ➝ groupe : Vampires ; ➝ avatar : Jim Sturgess ; ➝ prénom/pseudo : Lee ; ➝ fille ou garçon ? : female ; ➝ où avez-vous connu le forum ? : modo de Prelude, j'ai suivi les M&M's ici en tant qu'admin I love you ; ➝ un dernier petit mot ? : Norman est de retour, ça va saigner Razz
© Shiya

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© paniclover4life

« Arrête ! »

Elle avait beau rechigner comme à chaque fois, Norman n'avait aucune envie de stopper son impulsion. Il lâcha un sourire amusé en l'entendant protester, ce qui la fit se renfrogner encore plus. Comment aurait-il pu résister ? Les courbes de son corps si parfait qu'il avait détaillé des années durant sans jamais y toucher et auquel il avait enfin accès. Ses longues boucles blondes qui venaient s'étendre avec un naturel désarmant le long de ses épaule légèrement découvertes. Il y déposa un baiser volage avant qu'elle n'ait le temps de se dérober. Ses lèvres fines qu'il avait tant de fois désirées. Depuis, il avait su rattraper le temps perdu, les frôlant, les happant parfois, les connaissant désormais par coeur. Son regard qui s'était radouci au fil des années qu'ils avaient passées rien que tous les deux. L'éclat courroucé qu'il capta à cet instant l'amusait tellement qu'un déclic se fit entendre immédiatement. Elle détourna la tête, mais il était déjà trop tard. L'essence de ses prunelles dorées était à jamais imprimée sur la pellicule.

« Ok, j'arrête. »

Il posa l'appareil sur le coin d'une table pour stopper la torture qu'il lui infligeait à longueur de journée, pour un temps du moins. Elle lui lança un regard furtif, comme pour vérifier qu'il ne la prenait pas en traître, puis vint se nicher contre lui, enlevant toute la distance qu'elle avait mis entre eux sur ce canapé pour essayer d'échapper à l'objectif, en vain. Il passa ses bras autour d'elle et vint enfouir son visage dans le creux de son cou, respirant à plein poumons son odeur enivrante donc il ne saurait jamais se lasser.

« Ca me fait plaisir que tu retrouves ta passion, mais j'aurais préféré qu'elle ne m'oblige pas à être sur le qui-vive sans arrêt. »
« Désolé de n'avoir que le goût des belles choses. »

Il leur avait fallu du temps pour se reconstruire. Blessés par trop de choses ces dernières années, ils avaient dû s'apprivoiser, apprendre à se connaître pour la seconde fois et surtout, enterrer les souvenirs sombres. Il faisait tout pour lui faire oublier les moments sanguinaires qu'elle avait vécu tandis qu'à force d'affection, elle avait réussi à le rendre plus docile, moins torturé. Souvent, elle le surprenait en train de sourire et le lui faisait remarquer. Elle disait être enfin heureuse, et il la croyait. Lui-même n'avait jamais été aussi bien. En paix même, pour la première fois de sa vie. Il avait toujours su qu'il avait besoin d'elle et il lui avait fallu du temps pour parvenir à l'avoir à ses côtés. Désormais, il profitait de chaque minuit à ses côtés, leur perpétuelle insomnie aidant à vivre chaque seconde sans en perdre une seule à dormir.

« Il y a une exposition au Louvres, tu veux y aller ? »
« Non. »

Elle tourna la tête, légèrement étonnée de voir qu'il refusait une sortie dans un des lieux qu'il affectionnait le plus ici. Ils vivaient à Paris depuis deux ans déjà, dans un petit appartement près des quais de Seine, et ne semblaient pas pressés de partir. La capitale leur convenait bien, eux qui changeait de place dès qu'ils se lassaient de son ambiance. Mais la ville était magique et ni l'un ni l'autre ne se voyait la quitter sans avoir apprécié chaque endroit qu'elle avait à leur offrir.

« Ne me regarde pas comme ça. »
« Tu es bizarre. »
« Quoi ? J'ai le droit de ne pas vouloir bouger. »

En effet, ça ne lui ressemblait pas. Mais à son contact, il avait appris à ne plus être constamment en mouvement. L'inactivité commençait à lui plaire. Et c'était drôlement agréable. Il attrapa une de ses mèches de cheveux et joua avec avant d'esquisser un léger sourire.

« Et puis j'en ai marre de toujours devoir t'expliquer les oeuvres. »
« Quoi ! »

Elle lui jeta un regard fâché avant de s'éloigner rapidement, mais il attrapa son poignet avant qu'elle n'ait pu vraiment se détacher de lui et la fit s'assoit à califourchon sur lui, lui volant un baiser au passage.

« Je parie que tu as faim. Et qu'une foule de visiteurs serait une trop forte tentation. »

C'était à moitié vrai. Depuis quelques temps, il essayait de se sevrer pour lui faire plaisir et il y arrivait plutôt bien. Le sang animal le répugnait et il lui arrivait encore de croquer un cou en douce pour satisfaire ses envies, mais globalement il y parvenait. Il n'aimait pas lire la colère dans son regard. C'était trop dur pour lui.

«  Ca n'est pas la seule faim qui me tiraille. Mais celle là, tu peux la satisfaire. »

Il l'attrapa par la nuque et l'attira à lui, sachant très bien comment il avait envie d'occuper son après-midi. Le canapé était miteux, mais il l'aimait bien. Le confort n'était pas une condition sine qua non après tout. Elle répondit à son baiser sans broncher, mordillant sa lèvre supérieure. Si en plus mademoiselle avait envie de prendre les commandes … La vie était vraiment belle.


________________________

Elle avait toujours été la seule à pouvoir le faire se sentir aussi mal. Lui qui pendant des années avait eu la réputation d'un être sans coeur, insensible et presque mécanique tant il était incapable de dévoiler une émotion, il se sentait aujourd'hui réellement dévasté. Comme la première fois qu'elle était partie. Sauf que là, maintenant, c'était dix fois pire. Cent fois pire. Il avait senti la plaie béante de son muscle supposé mort se rouvrir à l'instant même où elle lui avait rendu la bague. Elle l'avait ressuscité pour mieux le tuer ensuite.

Les apparences. Ces putains d'apparences trop trompeuses pour être honnêtes. Il n'avait rien fait. Durant des années, il avait lutté pour ne pas être avec elle parce qu'il se savait incapable de ne pas la faire souffrir. Pendant trente ans, il avait réussi à n'être qu'avec elle, parce qu'elle lui suffisait, vraiment. Il se voyait passer sa vie éternelle à ses côtés, la rendant aussi heureuse que possible. Il savait qu'il y était parvenu, et qu'il aurait pu continuer ainsi. Il n'avait pas mordu d'humains depuis une décennie. Son regard carnivore était désormais plus doré que rouge. Mais il avait fallu qu'elle gâche tout. Isobel.

Elle l'avait retrouvé. Elle l'avait eu par surprise, et en moins d'une minute, il s'était retrouvé dans une position compromettante et alors qu'il allait la jeter à terre, Livia était entrée. Quelques secondes plus tard et elle aurait pu comprendre. Norman avait réalisé qu'elle ne lui avait jamais fait confiance. Il était d'accord que la circonstance était troublante mais elle n'avait pas cherché à comprendre. Parce qu'elle s'y attendait. Et ça le blessait encore plus que n'importe quoi. Raison pour laquelle il ne l'avait pas poursuivie. Il la retrouverait, mais pas maintenant. Il ne savait pas encore que ça prendrait des années avant de la revoir, une fois encore.

Il avait eu tort de lui laisser le droit de l'approcher d'aussi près. De la laisser avoir le contrôle total sur son être, son coeur, ses envies. Il l'avait aimée, l'avait laissé devenir tout son univers et elle avait tout piétiné en moins d'une seconde. Il lui en voulait de souffrir une nouvelle fois. Il ne le méritait pas.

Sa fureur ce jour-là avait été à la hauteur de sa douleur. La chambre ravagée. Toutes ses forces dévastatrices concentrées vers la cause de son malheur. Ses pupilles avaient retrouvé leur teint écarlate quand il avait arraché sa tête à son corps. Un geste qu'il ne viendrait pas à regretter. Jamais. Elle symbolisait un passé qu'il avait enterré, et elle venait de ruiner son futur. Elle n'avait pas à en faire partie. Et au fond de lui, il sentait que ce passé ressurgissait peu à peu. Tous ses efforts ruinés. La femme de chambre venue au mauvais moment. Le sang humain qui lui redonnait de vraies forces. Et qui réveillait ses vieux démons.


________________________

Babylon la grande. La merveilleuse. La cité de tous les vices avait de nouveau attiré Norman dans ses filets. Après tout, quoi de plus normal pour lui que d'investir des lieux aussi pervers et tordus que son esprit ? Il avait mis un certain temps à revenir. Mais il n'avait pas pu résister. Et il avait su se forger une place de choix au sein de la capitale vampirique.

«  Demain ? Tu rêves, j'ai plus une place de libre avant deux mois. »

Sa légende l'avait précédé et il n'avait pas fallu longtemps avant que son nom et ce qui y était associé ne fasse le tour de la ville. Il était l'un des vampires qui avait survécu, et il jouissait d'une réputation grandissante. A peine débarqué, il avait croisé quelques têtes connues et l'annonce de son retour avait été vite répandue. Ca n'avait pas plu à tout le monde. Il avait toujours eu l'habitude d'être un marginal plutôt incontrôlable et il n'avait rien perdu de sa puissance. Au contraire, il n'en était revenu que plus fort, plus en colère aussi. Désormais, il parcourait les rues en inspirant la peur parmi la plupart des espèces présentes, ses pupilles rougeoyantes parlant à sa place. Pourtant, il sentait une fascination chez certains d'entre eux. Oui, Babylon avait bien changé. La terreur croisait désormais le goût du risque, et il aimait ça.

« Ecoute chérie, soit tu attends, soit tu sors ton petit Coolpix et tu t'amuses toute seule. »

Il avait dû affronter quelques vieilles connaissances. A commencer par Angus. Ca n'avait pas été facile. Le bras droit avait lâché son capitaine, et l'amitié avait cédé pour laisser place à une rivalité et une rancoeur immense. L'un et l'autre avait un passé commun plutôt dur à encaisser, et le poids des années n'avait rien arrangé, au contraire. Si les tensions ne s'étaient pas apaisées, les deux légendes étaient parvenues à se tolérer. Ils se connaissaient trop bien pour s'ignorer. L'un était trop puissant pour risquer que l'autre ne vienne mettre à jour ses faiblesses et oeuvrer pour le détrôner. Et l'autre ne voulait pas d'ennuis et savait que la clientèle de l'un pouvait lui servir. Son trafic aussi.

« Et alors ? Angus n'est pas mon agent, tu peux aller pleurnicher. Ca ne changera rien à ton cas. »

Pourtant, Norman s'amusait de la position d'Angus. Ses ambitions démesurées l'avaient encore poussé à être l'une des têtes pensantes de la ville sur laquelle il régnait en partie en maître. Et il se prenait pour un dieu, comme quelques autres légendes du coin. Il trouvait ça extrêmement drôle. Lui-même jouissait de son titre, mais n'en faisait pas une histoire. Il n'avait aucune intention de devenir le parrain d'une quelconque mafia, ni même de soumettre les humains rien qu'avec son titre. Il préférait se les mettre dans la poche. Son studio photo ne désemplissait pas depuis quelques temps.

« Et bin vas voir ailleurs, qu'est-ce que tu veux que je te dise? Tu sais que l'herbe n'est pas aussi rouge de ce côté là de la ville. »

Il avait réussi à tirer parti de la fascination des humains suicidaires pour créer des shootings particuliers. Ces pauvres fous aimaient à se faire tirer le portrait avec des créatures plus dangereuses les unes que les autres, et Norman trouvait ça amusant. Il mettait en scène avec un talent incontestable, avait même été contacté par des magazines d'un genre nouveau qui nourrissaient les fantasmes de ceux qui n'avaient le cran d'affront le danger en face. Bien sûr, parfois, il y avait quelques … accidents. Le risque était toujours présent, ils en étaient tous conscients. Mais cela ajoutait encore de la valeur à son travail et à chaque disparition, plus de monde encore venait frapper à sa porte. Le monde avait bien changé. Et Norman avait réussi à s'y intégrer avec une aisance déconcertante. Il était de retour. Et ces années où il s'était assagi étaient désormais loin derrière lui …


La saison idéale ? l'automne
L'objet idéal ? une cigarette & un appareil photo
L'amant(e) idéal(e) ? elle
Le lieu idéal ? n'importe où, à l'ombre.
Le plat idéal ? le creux du cou d'un humain traqué, mais qui ne le sait pas.

    j'aime ; le sang humain :: la chasse à l'homme :: les séries TV :: les cravates :: les expo photo, surtout les miennes :: la fascination mêlée de peur des humains :: Monica Bellucci :: les films français :: les filles aux ongles longs :: l'escrime :: le clair de lune :: le banjo :: l'Europe :: Oscar Wilde
    j'aime pas ; le sang animal :: les films de Michael Bay :: Windows :: les caleçons :: la musique classique :: Robert Pattinson :: les joggings :: la facilité :: Isobel Llobera :: la politique :: la guitare électrique


Dernière édition par Norman Fitzpatrick le Dim 15 Mai 2011 - 22:48, édité 5 fois

Norman Fitzpatrick
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MessageSujet: Re: Norman F. :: there's a monster in my bed Norman F. :: there's a monster in my bed EmptyDim 15 Mai 2011 - 22:01

Awwwwwwwwww, ils sont trop adorables. Enfin, ils ont leur havre de paix. (même si bon, on sait comment ça s'est fini) Et Norman photographe, c'est bon ça !

Livia Hagebak-Dorsey
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MessageSujet: Re: Norman F. :: there's a monster in my bed Norman F. :: there's a monster in my bed EmptyDim 15 Mai 2011 - 22:49

Tu l'as dit. Tu regrettes un peu nan ? Razz

Sinon, fiche terminée. Norman is BACK !!! Twisted Evil

Norman Fitzpatrick
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MessageSujet: Re: Norman F. :: there's a monster in my bed Norman F. :: there's a monster in my bed EmptyMar 17 Mai 2011 - 8:20

Je dois avouer que la premiére anecdote était toute mignonne et que leur passé ca doi être super riche et interessant I love you

M'enfin j'ai hate qu'on commence un rp, ça pourrait être très drôle XD

Jimmy Dorsey
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